Brève Livres
Encyclopaedia Universalis, qui avait abandonné en 1995 l'édition papier en même temps qu'elle lançait la première version en cédérom, a présenté le premier volume de la nouvelle édition papier de l'ouvrage.
Si ce retour au papier vient de la demande du public, il n'est pas question pour autant d'abandonner le cédérom dont 120 000 exemplaires ont été vendus en 2001.
Cette édition, la cinquième en date, sera disponible dans sa totalité en septembre. Elle comprendra plus de 28 000 pages réparties en 23 volumes de Corpus (environ 6 000 grands articles de synthèse), un volume consacré à l'actualité des « Pays » depuis 1990 (avec cartes à l'appui) et quatre volumes de Thesaurus Index (l'indexation de l'ensemble, accompagnée de près de 17 000 notices et documentaires). Tous les contenus de l'encyclopédie, textes, dessins, photos, ont été largement renouvelés, le volume sur les « Pays » étant par lui-même une création originale.
Le coût de lancement de cette édition, luxueusement présentée, sera de 2 304 euros et le prix public de 2 880 euros.
La littérature de Flandre et des Pays-Bas invitée d'honneur du Salon du livre 2003
Un salon chasse l'autre et les regards sont d'ores et déjà tournés vers la littérature de Flandre et des Pays-Bas, qui sera l'invitée d'honneur de l'édition 2003. On observe en effet depuis dix ans une augmentation régulière des traductions en français, qui sont passées de 15 titres en 1991 à 45 en 2001, 56 ouvrages étant actuellement en cours de traduction. Environ 30 écrivains de langue néerlandaise feront le déplacement à Paris : ce sera la toute première fois qu'un groupe aussi large d'auteurs néerlandophones se présentera ensemble à l'étranger ; parmi eux figureront Hella Haasse, Harry Mulish ou les nobélisables Hugo Claus et Cees Nooteboom.
Un rapide bilan du salon 2002 - une édition agitée, en raison notamment de la situation politique italienne, pays invité d'honneur - permet de constater que les visiteurs ont été moins nombreux que l'an passé mais que les achats de livres ont été supérieurs.
Quelque 219 000 personnes sont venues Porte de Versailles contre 237 686 l'an dernier, soit une diminution de 7,9 %. Mais, selon Serge Eyrolles, président du Syndicat national de l'édition, « c'est néanmoins un bon salon car les ventes de livres ont été en forte hausse ». En particulier ceux du Pavillon italien, véritablement « dévalisé » par la communauté immigrée de Paris puisque plus de 20 000 ouvrages en italien ont « disparu », au grand dam des organisateurs qui ont été pris par surprise.
De cette 22è édition on retiendra bien sûr la manifestation anti-Berlusconi qui a perturbé la soirée inaugurale, en présence de la ministre de la Culture Catherine Tasca, et qui a provoqué, le lendemain, le départ des deux sous-secrétaires d'Etat italiens aux Biens culturels ; également l'entartage de Jean-Pierre Chevènement par le « spécialiste » belge Noël Godin et les occupations bruyantes, deux jours de suite, du Café littéraire de la Fnac par des grévistes de la société.
A noter enfin la venue, en cette période de pleine campagne électorale, de plusieurs « petits » candidats mais ni Jacques Chirac ni Lionel Jospin, contrairement aux années précédentes, n'ont passé en revue les stands.
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