«LES BESOINS de recrutement» en personnels pour l'assistance aux personnes dépendantes, âgées ou handicapées, sont estimés «à 400000emplois à l'horizon 2015, dont 200000liés aux départs en retraite et 200000 à des créations nettes», affirme la secrétaire d'Etat à la Solidarité, qui lance un plan national pour encourager les vocations. Ce dernier repose sur les régions, responsables de la politique de formation des travailleurs sociaux, à qui l'Etat va proposer de passer des contrats avec les employeurs et les associations, notamment, pour «mutualiser et optimiser les financements autour d'objectifs communs». Un comité de pilotage se chargera de constituer un répertoire des spécialités de la dépendance, de travailler à l'adaptation des formations et de mettre en place des passerelles. Il participera également à l'élaboration d'un «parcours d'accès aux métiers» qui permettra d'accompagner de façon individualisée les demandeurs d'emploi intéressés. Une première convention expérimentale a été signée avec le Nord - Pas-de-Calais le 12 février. Elle devrait être suivie par l'Alsace et le Centre. La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie appuiera les trois expérimentations à hauteur de 8 millions d'euros. Pour l'heure, 1,8 milliard d'euros est dépensé pour la formation dans ce secteur, dont 670 millions assumés par les régions et 450 millions par les OPCA (organismes collecteurs du financement des employeurs). Au total, 1,1 million d'emplois pourraient voir le jour dans les huit années à venir. Le pays comptera alors 2 millions de femmes et d'hommes âgés de plus de 85 ans, contre 1 million en 2008. Selon une étude du cabinet de marketing Precepta/Xerfi, les services à la personne constituent un marché porteur, mais non rentable à court terme, en raison de faibles possibilités de diversification des personnels, de l'exigence de qualité des prestations, de l'omniprésence des associations ou encore de l'obligation pour la prise en charge de la dépendance de posséder des «agences physiques». Quelque 5 000 entreprises, contre 500 en 2005, interviennent dans ce champ d'activités qui recouvre aussi bien l'aide aux anciens que la garde d'enfants, le ménage ou l'assistance informatique.
Métiers de la dépendance
Encourager les vocations
Publié le 14/02/2008
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> PH. R.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 8312
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