« J'ai, bien sûr, hésité avant de signer le contrat, notamment à cause du flou concernant le choix de la spécialité. Mais j'ai accepté, surtout pour des raisons financières, puisque je suis mère de famille et mon conjoint ne pensait pas pouvoir subvenir pendant neuf ans aux besoins de la famille. Je suis toutefois sensible au problème des déserts médicaux puisque j'ai travaillé 10 ans au Comité d'Expansion Economique du Puy de Dôme où je m'occupais des territoires ruraux et leur développement. J'étais en contact étroit avec la région Auvergne qui a mis en place une recherche active de médecins dans les Pays de l'Est pour repeupler les déserts médicaux. C'est, entre autres, cette mesure qui a été pour moi un des déclencheurs pour me remettre en route vers des études médicales. Je trouvais qu'il était dommage d'être obligé de faire venir des médecins étrangers travailler dans ma région alors que moi j'étais prête à m'installer dans une zone rurale autant d'années qu'il le faudrait. J'habite aujourd'hui dans une zone rurale à 30 min de Clermont Ferrand qui sera à priori concernée dans quelques années par le manque de médecins. Cela ne sera donc pour moi pas trop difficile, ni contraignant de trouver un territoire d'installation si je choisis la médecine générale. »
Adeline Teneau*
« En zone rurale, autant d’années qu’il le faudra ! »
Publié le 18/05/2012
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*35 ans, en deuxième année de médecine à l'université d'Auvergne.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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