La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a profité de l’ouverture, ce vendredi, de sa XVIe université d’été pour adresser un message fort au gouvernement. Négocier une nouvelle convention, oui, a indiqué son président, le Dr Michel Chassang, face aux 150 cadres de son organisation réunis à Cannes, mais à deux conditions.
La première est que les mesures contraignantes pour les médecins – le retour à la permanence des soins obligatoire, les déclarations d’absence, le contrat de santé solidarité ou les « descentes des IGAS dans les cabinets » –disparaissent de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST).
La seconde est que les revalorisations d’honoraires prévues dans la convention de 2005 soient honorées, qu’il s’agisse du C à 23 euros, du C2 à 46 euros ou de la rémunération de la permanence de soins pour tous les médecins…
À quelques jours de la fin du vote aux unions régionales des professionnels de santé (URPS), le président de la CSMF a mobilisé ses troupes avant ce rendez-vous électoral qui, donnera, il en est certain, l’avantage à son syndicat. « La médecine libérale a un avenir et nous dirons lequel ! », a-t-il lancé, ajoutant que « le gouvernement est allé trop loin ».
Quotimed.com, le 24/09/2010
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