La mise en oeuvre de la réforme de l'assurance-maladie

En cas d'échec, contribuer en fonction des revenus

Publié le 19/09/2004
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DANS LES COLONNES de « France Soir » (édition du 16 septembre), le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a précisé que si la réforme de l'assurance-maladie se révèle impuissante à redresser les comptes il faudra envisager que les Français contribuent davantage au financement de la Sécurité sociale en fonction de leurs revenus.
Le ministre de la Santé répète que sa réforme est « celle de la dernière chance de sauver le modèle français », alors que, pour l'assurance-maladie, « c'est déjà pratiquement la faillite ». Il entend donc « faire tout pour qu'en changeant nos comportements nous puissions garder ce modèle sans le payer au prix fort » et ainsi « garder des pharmacies de proximité, une liberté d'installation, des hôpitaux à la fois publics et privés, le choix de son médecin... »
« Dans les mesures contraignantes, nous sommes allés assez loin, estime-t-il, mais si nous n'étions pas capables d'inverser la tendance, ce que je ne crois pas, alors la seule solution sera de voir comment, en fonction des revenus, on contribuera chacun davantage à l'assurance-maladie ».
Philippe Douste-Blazy souligne qu'il s'agirait là d'un « changement total de logique ». C'est pourquoi, ajoute-t-il, « je demande à tous les Français de jouer le jeu de la réforme actuelle pour éviter ça ».

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7593