Parmi les autres pistes de prévention figure en bonne place le traitement très précoce des patients séropositifs. Cette approche a montré son efficacité notamment dans l’étude HPTN 052 qui a suivi 1 763 couples sérodiscordants. Dans cette population, le traitement immédiat des sujets séropositifs a permis de réduire de 96 % le risque d’infection du partenaire séronégatif par rapport au traitement différé. Ce bénéfice collectif se double d’un bénéfice individuel sur les infections opportunistes. Plus récemment, certains chercheurs ont proposé d’aller plus loin et de dépister de façon universelle puis de traiter de façon systématique tous les patients séropositifs y compris ceux classiquement non éligibles au traitement. Plusieurs essais en cours viendront préciser si cette approche, dite « test and treat », peut diminuer la transmission du VIH à l’échelle d’une population. Parallèlement, d’autres pistes sont à l’étude comme la circoncision dont l’efficacité a été confortée par une étude conduite en Afrique du Sud, avec une diminution de 50% du risque d’infection. Enfin concernant la vaccination, après de premiers résultats encourageants obtenus en Thaïlande avec la combinaison vaccinale Alvac/ Aidsvax (réduction de 31 % du risque d’infection), des chercheurs ont pu identifier des marqueurs immunologiques prédictifs de protection, ce qui pourrait déboucher sur un nouveau candidat vaccin plus efficace.
Prévention
En attendant la vaccination…
Publié le 01/06/2012
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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