Dans son baromètre 2013 sur les professionnels de santé, l’assureur MACSF étudie le moral, la vision de l’avenir et les modes d’exercice des médecins, kinés, infirmiers, pharmaciens, orthophonistes, pédicures, étudiants et internes…
• Les professionnels de santé ont la joie de vivre
À rebours des idées reçues sur l’épuisement professionnel des blouses blanches, une très grande majorité des professionnels se disent heureux de la vie qu’ils mènent. Tous métiers confondus, 62 % se disent très satisfaits de leur existence. Leur « avenir personnel » ne semble pas les inquiéter outre mesure. 68 % sont « assez optimistes » concernant leur futur, 18 % « très optimistes ».
Les médecins ? Huit sur dix le sont aussi. L’exercice au quotidien de leur profession satisfait par ailleurs 83 % d’entre eux. Internes et praticiens en activité estiment à 78 % que leur profession conserve une bonne image auprès du public.
• Exercice libéral : l’autonomie et le contact
88 % des médecins libéraux souhaitent conserver cet exercice. La satisfaction liée au mode d’exercice semble moins marquée en établissement : 68 % des médecins salariés ne souhaitent pas changer de mode d’exercice.
Lorsqu’on interroge les professionnels en activité (tous métiers confondus) sur leurs motivations à exercer en libéral, une majorité évoque l’autonomie et l’indépendance, le contact privilégié avec les patients et la maîtrise de l’emploi du temps. Chez les étudiants et internes, la rémunération est la seconde raison avancée (après l’autonomie).
Au moment de leur installation, les professionnels auraient volontiers apprécié un accompagnement administratif ou juridique (à 42 %), une aide financière à l’installation (27 %), un « coaching régulier » les premières années par un pair ou une aide à l’informatisation.
À l’inverse, les professionnels qui ne souhaitent pas s’installer en ville évoquent l’empiétement de la vie professionnelle sur la vie privée, les contraintes administratives et la charge de travail trop importante.
• Le salariat plébiscité par les jeunes
Du côté des jeunes, la balance penche du côté de l’hôpital et de l’exercice salarié. 45 % des internes et étudiants interrogés souhaitent devenir salariés d’ici à cinq ans. Et parmi ceux qui privilégient l’exercice libéral, 86 % apprécieraient de travailler au sein d’un cabinet de groupe.
Étude réalisée par l’institut Enor Research par téléphone du 17 janvier au 13 février 2013 sur un échantillon de 1 503 professionnels de santé (dont 720 libéraux).
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