Selon SOS-Retraite Santé, dirigé par l'actuel président de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), le Dr Gérard Maudrux, 195 de ses adhérents viennent d'être élus aux dernières élections des délégués CARMF dans le collège « cotisants » (« le Quotidien » des 25 et 29 avril).
SOS-Retraite Santé estime avoir remporté « 66,3 % » des 294 postes qui étaient à pourvoir dans six régions (autour des villes de Paris, Limoges, Lyon, Nancy, Nantes et Toulouse), et dénombre « 60 élus "sans étiquette" (20,4 %) et 39 élus CSMF et MG-France réunis sous l'étiquette Avenir Retraite (13,3 %) ».
SOS-Retraite Santé reconnaît avoir « perdu 30 à 40 postes » par rapport aux dernières élections de 1997 dans les mêmes régions, soit par manque de candidats, par négligence (profession de foi non remplie) ou par « erreur stratégique » dans certains départements (Ardèche, Mayenne) où les voix se sont dispersées sur un trop grand nombre de candidats. « Nous avons enfin été battus et sans excuses dans quelques départements comme la Savoie, les Deux-Sèvres, la Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne », indique SOS-Retraite Santé. Mais le mouvement nuance aussitôt ces échecs en les attribuant essentiellement à des victoires de syndicats départementaux plus qu'à la coalition Avenir Retraite qui défend le maintien du régime de l'allocation supplémentaire de vieillesse (ASV, avantage conventionnel que le Dr Maudrux souhaite fermer aux nouveaux cotisants).
SOS-Retraite Santé ne se fait « pas de soucis » pour l'élection ultérieure d'administrateurs portant ses couleurs, sauf dans la région de Limoges.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature