Les effets de Chondrosulf, chondroïtine sulfate sodique, ont été évalués chez plus de 1 700 patients arthrosiques. Une diminution significative de la douleur, sous traitement, a ainsi pu être constatée à six mois.
LA CAPACITE à améliorer la douleur et la gêne fonctionnelle des patients arthrosiques a permis à Chondrosulf d'être recommandé (EULAR et OARSI) dans la coxarthrose et la gonarthrose avec une « force de recommandation » maximale, fondée sur le « niveau de preuve » le plus élevé. Chondrosulf 400 est la seule spécialité à base de chondroïtines sulfates à avoir l'indication de traitement symptomatique à effet différé de l'arthrose de la hanche et un niveau de service médical rendu modéré.
Ses effets ont été évalués dans de nombreux essais cliniques et métaanalyses concernant plus de 1 700 patients arthrosiques. L'étude STOPP, par exemple, a été réalisée chez 622 patients présentant une gonarthrose fémoro-tibiale interne, randomisés en deux groupes, recevant soit Chondrosulf 800 mg/jour, soit un placebo. L'analyse en intention de traiter a mis en évidence, au bout de deux ans, une perte de 0,31 ± 0,04 mm de hauteur de l'interligne articulaire des patients sous placebo, contre 0,07 ± 0,03 mm pour les patients traités par Chondrosulf. Les critères secondaires (diminution de la douleur et de la consommation d'AINS) ont également été nettement améliorés au bout de deux ans. Quant à la tolérance, elle a été bonne dans les deux groupes. Une métaanalyse de données brutes issues d'études randomisées en double aveugle versus placebo, étudiant l'efficacité sur la douleur à six mois de Chondrosulf vient d'être effectuée par le Pr Uebelhart (Genève). Au total, 1 744 patients ont été étudiés. À six mois, une diminution significative de la douleur a été observée pour tous les patients traités par Chondrosulf par rapport à ceux recevant le placebo.
L'observatoire DRAGON.
Par ailleurs, quatre ans après la diffusion des recommandations de l'EULAR sur la gonarthrose, un grand observatoire des pratiques médicales, DRAGON, a vu le jour en 2007 à l'initiative des Laboratoires Genévrier, sous la coordination du Dr Maheu. L'enquête, menée auprès de 214 rhumatologues, montre une très bonne connaissance des 10 points clés des recommandations et une adhésion variable selon les modalités de traitement. L'adhésion est optimale pour la place des infiltrations de corticostéroïdes dans les poussées et celle des prothèses totales en cas d'échec du traitement. La recommandation sur les antiarthrosiques et l'acide hyaluronique recueille aussi un bon score.
D'après un point presse et un symposium organisés par les Laboratoires Genévrier
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