APRES l’insolite Vach’art qui se poursuit notamment jusqu’à la fin de juin aux abords des Champs-Elysées, le Centre d’information des viandes (CIV) redémarre son programme « Effet boeuf », destiné à promouvoir les atouts nutritionnels de la viande rouge chère à l’association. Deuxième du nom, l’édition 2006 fait suite à une vaste campagne 2005 de sensibilisation du grand public sur l’aspect nutritionnel et les signes de qualité. Elle vise une échelle de population beaucoup plus ciblée : «La femme urbaine et CSP + de 25 à 45 ans», comprenez une femme dynamique et à haut pouvoir d’achat. Cet « effet boeuf » 2006 est essentiellement visible sur Internet. Il propose un programme de remise en forme durant dix semaines, avec conseils nutritionnels mais aussi exercices physiques. «Ce programme n’est ni contraignant ni restrictif. Il ne s’agit pas de régime, ni de séries d’abdominaux sans fin, mais plutôt des clés et des conseils pour cultiver un équilibre alimentaire et physique», avertit Louis Orenga, directeur du CIV.
Le programme s’articule autour de dix leçons envoyées par courriel chaque semaine sous forme de newsletters. L’inscription se fait en ligne directement sur le site www.effet-boeuf.com. Lors de l’inscription, chaque femme est amenée à choisir parmi trois profils proposés, celui qui lui correspond le mieux : La « femme pressée », « l’épicurienne » ou la « créative ».
Chaque newsletter est construite autour de deux thématiques principales, la nutrition et la forme. Dans le volet nutrition, «un grand thème est abordé chaque semaine et précise le rôle de la viande de boeuf au coeur de l’équilibre alimentaire. Des recettes, des menus et des astuces cuisine viennent illustrer le thème de la semaine élaboré par des diététiciennes du réseau CIV». Question forme, une série hebdomadaire d’exercices physiques ciblés incluant échauffement, entraînement et étirements est au programme. «De semaine en semaine, l’intensité des exercices augmente progressivement et le type d’exercice change afin de varier les zones travaillées», ajoute Thierry Bredel, coach sportif à domicile plutôt connu dans les milieux branchés parisiens et de la presse grand public, qui s’est chargé d’élaborer ces exercices originaux.
Halte aux idées reçues.
Derrière l’aspect ludique de la campagne, le CIV entend insister grandement sur les vertus nutritives du boeuf et sa place non négligeable au sein de l’équilibre alimentaire. «Quand on sait qu’une des idées reçues les plus répandues est justement que la viande de boeuf est trop grasse, connaître le rapport protéines/ lipides (P/L) d’un plat à base de viande bovine est une information particulièrement intéressante pour redonner sa juste place au boeuf au sein d’une alimentation équilibrée. La valeur énergétique d’un plat en teneur calorifique reste également à ce titre un bon indicateur», souligne Louis Orenga.
Le CIV a par ailleurs élaboré en 2005 un « kit effet boeuf » comprenant entre autres une sélection de douze plats de consommation courante avec ou sans boeuf. Les résultats sont naturellement flatteurs pour la viande bovine. A l’image d’un pot-au-feu (P/L de 2,9) comparé à une tartiflette (0,7), les plats version viande de boeuf ont une valeur P/L supérieure et une teneur en calories inférieure. «Cette démonstration n’a pas pour objet de porter un jugement de valeur sur les différents plats ni sur les viandes entre elles. Bien au contraire, elle cherche à fournir des données objectives sur des plats comparables afin, d’une part, de lever certaines idées reçues sur la viande bovine et, d’autre part, de permettre à chacun d’adapter ses comportements alimentaires à ses objectifs personnels», précise le directeur du CIV. Cette année, le kit « effet boeuf », comprenant le disque de mesure qualitative de plats avec ou sans viande, ainsi qu’un magazine éponyme, est diffusé via le site Internet avec la possibilité de le commander.
Site : www.effet-boeuf.com.
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