…Où j’ai pu animer, avec Laure Chapuis, un programme de développement professionnel continu (DPC) parmi d’autres… Une douzaine de rhumatologues de Midi-Pyrénées-Aquitaine… une journée de discussions, d’interaction, d’échanges sur nos pratiques dans l’ostéoporose. Nos collègues avaient préparé la journée par une analyse de leur évaluation concrète des facteurs de risque d’ostéoporose dans leurs dossiers. Nous avons échangé grâce au support pédagogique documenté et actualisé du GRIO et de la SFR… De telles journées, très simples mais riches d’expériences partagées et de convivialité sont bien la preuve que le DPC est utile, que ce concept mariant évaluation de ses propres pratiques et formation interactive (qu’elle soit présentielle ou à distance) est bien né et devrait survivre à la réforme en cours dans le cadre de la nouvelle Loi de santé.
Le nouveau DPC pourrait associer des programmes tels que ceux proposés actuellement par RhumatoDPC mais aussi des actions variées de formation (congrès scientifique, séminaire, formation interactive, e-learning, formation universitaire, revue bibliographique…) ou d’analyses de pratiques dans divers contextes d’exercice professionnel (gestion des risques, revue de dossiers et analyse de cas, indicateurs et registres, parcours de soins…). Il s’agit de combiner de façon cohérente et harmonieuse l’ensemble des actions qui permettent à un rhumatologue de maintenir et d’actualiser ses connaissances et ses compétences. Ce parcours de DPC sera défini au sein de notre conseil national professionnel (CNP) dont l’existence et les missions seront précisément définies dans les textes à venir prochainement. Espérons que cette nouvelle mouture sera plus une évolution qu’un nouveau bouleversement qui risquerait de décourager à nouveau tous les professionnels !
Ce numéro vous présente les dernières données sélectionnées des congrès printaniers, OARSI et EULAR. Cette lecture, toujours enrichissante, permet à tous ceux qui n’ont pu s’y rendre, de rester connectés, d’apprendre les dernières nouvelles et innovations de notre spécialité et ainsi d’actualiser leurs connaissances. Grâce aux collègues qui ont accepté de participer à ce numéro, que je remercie chaleureusement ici, nous en saurons plus sur les derniers développements dans l’arthrose et les spondyloarthrites, sur l’imagerie et la mortalité dans la PR, sur les futurs traitements des rhumatismes inflammatoires et encore quelques autres sujets…
En attendant les feuilles d’automne de l’ASBMR et de l’ACR pour le prochain numéro !
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