La société américaine Eukarion a demandé à la FDA l'autorisation de tester chez l'homme un « éboueur catalytique synthétique » de radicaux libres (qui ne porte pas encore de nom), d'une part, dans l'AVC (voie orale ou injectable), d'autre part, dans les brûlures liées à la radiothérapie (sous forme de crème). Cette molécule mime l'action de la superoxyde dismutase et de la catalase.
Cet essai comporte un peu de piment dans la mesure où cette molécule a montré l'an dernier (« Science » du 1er septembre 2000) sa capacité à accroître la durée de vie du nématode. D'où la tentation d'anticiper : et si cette molécule ralentissait le vieillissement humain ? L'essai n'est pas conçu pour y répondre, met en garde Susan Doctorow (Eukarion). « Mais si les effets du traitement de maladies liées à l'âge est de prolonger la vie, chacun pourra être heureux », précise-t-elle. A long terme, les cibles de cet éboueur sont la maladie d'Alzheimer et de Parkinson.
Rappelons aussi que cette molécule a été associée à une augmentation de la durée de vie chez des souris ayant une sclérose latérale amyotrophique (« Neuroscience Letter », mai 2001).
Eboueur synthétique et vieillissement
Publié le 03/07/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6950
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