LA CHORÉGRAPHE vietnamienne Ea Sola revient au Théâtre de la Ville avec un prolongement à son spectacle « Sécheresse et Pluie », créé à Douai puis donné sur cette scène en 1995. Une leçon de beauté plastique et musicale.
Ea Sola porte la douleur de son peuple. Ayant dû quitter le Vietnam adolescente, elle en ressent la blessure et en imprègne sa danse. C'est avec les danseurs du ballet du Vietnam de Hanoi qu'elle a désiré remonter, dix ans après, cette fresque, véritable passage de relais à une génération de jeunes danseurs ayant connu la paix. C'est aussi l'occasion de faire remonter à la surface toute une forme de danse traditionnelle réprimée par le communisme et d'évoquer le Vietnam d'aujourd'hui, celui qui fait face à un monde atteint d'une autre forme d'inhumanité.
La première version de « Sécheresse et Pluie » mettait en scène des paysannes de plus de soixante ans qu'elle avait convaincues de se souvenir des danses de leur jeunesse. Que sera la seconde, dix ans après ?
Théâtre de la Ville (01.42.74.22.77 et www.theatredelaville.com) du 7 au 10 novembre à 20 h 30. Prochains spectacles : Garry Stewart Australian Dance Theater, « Held », du 15 au 19 novembre ; Emio Greco/Hanspeter Kyburz, « Danse aveugle » et « Double points : + » ; Wim Vandekeybus, « Puur », du 29 novembre au 3 décembre ; Maguy Marin, « Umwelt », création, du 22 au 26 novembre.
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