D. S. Sham a refusé de baisser ses prix. En conséquence, perdez-vous des parts de marché ?
D. G. En perte entre 2010 et 2013, Sham, leader en responsabilité civile médicale avec 50 % des parts de marché, a repris des établissements au 1er janvier 2014. Le chiffre d’affaires sur la RC médicale a certes baissé de 5 % entre 2012 et 2013, mais le CA global a progressé grâce à la diversification de notre clientèle (social, médico-social, handicap) et de nos produits (assurance de personnes, dommage aux biens, assurance sur la construction).
D. S. Quelle est votre stratégie par rapport à vos principaux concurrents en RC médicale ? Et dans les autres secteurs ?
D. G. Nous essayons de pratiquer une politique des prix justes, adaptée au profil de risque de nos sociétaires, ce qui nous amène à une individualisation des tarifs. Nous savons tous que le risque médical est inflationniste. Le nombre des réclamations a doublé depuis quinze ans et la jurisprudence évolue toujours dans le sens d’une plus grande indemnisation.
Pour maîtriser cette évolution du marché, nous travaillons très en amont en prévention des risques. Les établissements qui mettent en œuvre les recommandations sur lesquelles nous nous sommes concertés bénéficient d’une ristourne de 5 % au bout de deux ans. Depuis 2010, nos tarifs sont stables.
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