Des chercheurs japonais annoncent une première mondiale : l'implantation d'un gène de plante dans un mammifère vivant et non plus seulement dans des cellules de culture. Un gène d'épinard (le FAD2, qui transforme les graisses saturées en acide linoléique non saturé) a été implanté dans des ovules de truie déjà fécondés, lesquels ont été implantés dans une truie normale qui a donné naissance à des porcelets génétiquement modifiés. Et ces PGM ont une proportion de graisses saturées de 20 % inférieure à celle des autres porcelets ; ils ont des capacités de reproduction normales et la modification génétique est maintenue au moins jusqu'à la troisième génération. Les chercheurs reconnaissent un taux de succès pour l'instant limité à 1 %, mais entrevoient un avenir où les gens accepteront de manger, pour protéger leur santé, de la viande ainsi obtenue.
Du porc génétiquement modifié à l'épinard
Publié le 28/01/2002
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7054
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature