Tout nouveau, tout beau
Les arts d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Amérique, après des années d’errance et de dispersion, s’exposent dans cet exceptionnel bâtiment, mais également sur le nouveau site Web qui lui est consacré. Mêlant esthétique à concept ethnographique, un puissant moteur de recherche permet d’explorer les nombreux catalogues des collections, de l’iconographie ou de la médiathèque. Durant 18 mois, une exposition d’anthropologie, « Qu’est-ce qu’un corps », porte sur les enjeux universels des relations entre les hommes.
D’autres expositions, des activités culturelles, des colloques, du théâtre, de la danse et de la musique sont au programme du site, superbe outil de communication de ce musée tout neuf.
ww.arts-primitifs.com
Mathieu Barth, surnommé « l’Africain blanc », a ouvert une galerie virtuelle qui présente sans doute le plus grand choix d’Europe en ligne en provenance de plus de 150 tribus et ethnies d’Afrique noire. La recherche, qui se fait par ethnies (d’Ada à Zingwe), par mot-clés (mortier, batik, fétiche...) ou par thèmes (vaudou, musique, bronze...), est facile. Chaque objet est montré avec un texte de présentation et une photo vignette agrandissable. Il suffit de cliquer pour découvrir en 4 à 8 photos l’objet pris sous différents angles. Une rangée d’icônes donne des précisions sur l’ancienneté estimée, le pays, l’ethnie, les mesures, le poids et le prix. Chaque pièce est livrée avec un certificat d’origine et la galerie s’engage à reprendre les objets dont on veut se défaire au prix où on les a acquis.
Un journal d’information
Succinct dans la forme sinon dans le fonds, ce journal d’information sur les arts premiers fait le tour de l’actualité tant en ce qui concerne les publications que les expositions ou les musiques, et il étend son champ d’investigation à d’autres sujets culturels variés. Vuesdesprits profite également de l’ouverture du musée du quai Branly pour signaler les expositions ad hoc organisées par les galeries. On y découvre par ailleurs un grand nombre de liens utiles vers des musées, des institutions, des galeries, des sites personnels, des librairies, etc.
ww.barbier-mueller.ch
On ne saurait oublier, dans l’euphorie de l’ouverture du musée parisien, son grand frère de Genève. Les quelque 5 000 oeuvres, sculptures, masques, textiles, objets de prestige ou d’ornement corporel réunis depuis 1977 dans le musée Barbier-Mueller, constituent une collection privée d’art primitif unique au monde. Elles ne sont malheureusement pas en ligne – mais cela est en train de se faire –, non plus que les 15 000 diapositives, Ektachromes et photos pris par des ethnologues et des photographes envoyés en mission depuis plus de vingt ans et qui, pour beaucoup, sont les seuls et précieux témoignages de rites ou de monuments disparus depuis.
L’art aux enchères
Si la vente qui va se dérouler chez Sotheby’s à Paris cet après-midi (14 h 30) n’a pas l’aura de la « Vente Vérité » du week-end dernier, on prévoit cependant la dispersion de plusieurs collections, la plus importante étant celle de Nicole et John Dintenfass, un couple de collectionneurs américains qui se sépare d’une soixantaine de pièces, sculptures, masques, bronzes du royaume de Bénin...
L’échelle des prix est très large, puisqu’elle va de 3 000 euros (estimation basse) pour des boîtes à priser tsonga et ngoni du Nord (Afrique du Sud) à 400 000 euros (estimation haute) pour une magnifique statue féminine mangbetu (république démocratique du Congo).
Une galerie virtuelle
Cette vitrine virtuelle d’une galerie d’art genevoise est une invitation au voyage. Elle nous transporte dans l’univers originel des arts primitifs et nous plonge dans les racines profondes et multiethniques des objets : statuettes, effigies, masques ou figures sculptées fascinent par les formes et les thèmes traités. Une petite collection est proposée par région. Pour chaque objet, des indications sont données, comme la description ou la provenance. Pour autant, la remarquable beauté des objets africains fait oublier la sobriété et l’austérité du site.
La revue de l’art tribal
Un site qui n’a d’autre ambition que de faire connaître « Art Tribal », le premier magazine dédié aux cultures d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Réalisé par des historiens de l’art, artistes, collectionneurs, ethnologues, ce magazine présente, en 150 pages en couleurs, l’actualité des expositions, des ventes et des livres, ainsi que des articles de fond sur l’art et l’ethnographie. Chaque amateur peut participer à la rédaction de la revue (trimestrielle, le numéro 13 vient de paraître) en envoyant ses informations à info@etribal.com
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