DEUX CENTS FILMS, dont 150 longs métrages de fiction, venus du monde entier, et dix jours de fête, dans un esprit non compétitif : c'est le festival de La Rochelle, qui se déroulera du 27 juin au 7 juillet dans 12 salles de cinéma groupées autour du vieux port, à raison de 5 séances par jour.
Les hommages, en présence des réalisateurs, témoignent du côté éclectique du festival : la franco-libanaise Danielle Arbid, avec huit films ou oeuvres vidéo ; le documentariste Raymond Depardon, avec 12 films, dont, en avant-première, « la Vie moderne », dernier opus de la trilogie « Profils paysans » ; l'Allemand Werner Herzog, avec 15 oeuvres, en attendant l'intégrale au centre Pompidou à la fin de l'année ; l'Anglais Mike Leigh (12 films) ; et la tribu Stevenin (Jean-François, Sagamore, Robinson, Salomé et Pierre).
Deux rétrospectives rendront justice au cinéma muet avec des ciné-concerts du pianiste Jacques Cambra sur des oeuvres d'Eric von Stroheim et de Josef von Sternberg ; et aussi une création du groupe RadioMentale pour « Queen Kelly ». Une autre rétrospective permettra de retrouver les plus beaux films de Nicholas Ray, dont « Johnny Guitar », « la Fureur de vivre » ou « Traquenard », avec Cyd Charisse, qui vient de disparaître.
Et encore, au programme de ce passionnant festival : six trésors de la cinémathèque de Finlande ; des preuves de l'effervescence du cinéma belge francophone (des films signés Joachim Lafosse, Bouli Lanners, Olivier Smolders, Martine Doyen, Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy) ; 20 films inédits du monde entier ; des courts, des rééditions de films rares ; des oeuvres d'artistes vidéastes ; des films d'animation pour enfant ; une programmation Québec. Et, en clôture, une nuit blanche Marlene Dietrich.
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