Du boogie-woogie, même à la ménopause

Publié le 13/12/2006

Article réservé aux abonnés

1276112365F_Img239312.jpg

1276112364F_Img239314.jpg

1276112365F_Img239313.jpg

VIVRE PLUS

Décembre

«CESSER d’être féconde ne signifie en aucun cas ne plus être féminine ni désirable.» « Vivre plus » s’intéresse à la ménopause. Ce n’est simplement qu’un « tournant » qu’il faut «négocier avec confiance, en se préparant à découvrir une nouvelle façon d’aimer», tente de rassurer le mensuel. Maladie honteuse ? Certainement pas. Alors pas question pour toutes celles qui collectionnent les symptômes (bouffées de chaleur, palpitations, sautes d’humeur ou perte d’appétit sexuel), de tomber dans le piège du fatalisme. «Ne nous résignons pas, personne ne nous le demande! Si les symptômes sont gênants, consulter son gynécologue sans tarder est la bonne piste.» Pas de boogie-woogie après 50 ans, pensent certains. Ridicule, répond la revue. Certes, avec la disparition des règles, la ménopause prive d’une relation intime avec son propre corps. D’où parfois un sentiment de dépossession qu’un bon massage et du sport peuvent atténuer.

MARIE CLAIRE

Décembre

Pour ou contre les règles

«LA QUESTION de s’attaquer à nos règles ancestrales peut faire sourire... Comme si nous avions le choix!» Et pourtant, des gynécologues, des psychologues, des urologues et des sexologues se la posent, explique « Marie Claire ». Les solutions existent déjà avec la mise sur le marché de pilules qui espacent les règles ou qui les suppriment. Le magazine donne la parole à deux gynécologues. Le Dr Michèle Lachowski se veut prudente. Cela fait très longtemps que pour les sportives ou les étudiantes en période d’examens, voire pour les week-ends amoureux, on espace les règles. Cependant, «faute de tests à long terme, mieux vaut être prudente», affirme-t-elle. Surtout, reproche-t-elle, on «médicalise» l’existence et on fait d’un phénomène physiologique, normal, avec lequel on se débrouille pas si mal, quelque chose de pathologique, de dangereux et d’insupportable.

Le Dr Marie Veliure, elle, est plutôt pour. «Nous vivons dans une société artificielle qui n’a plus rien à voir avec celles de nos ancêtres.» Alors pourquoi pas ! Et puis, les effets sont connus. Les femmes avec implant contraceptif ou stérilet à la progestérone n’ont plus leurs règles : «Leur vie a-t-elle été bouleversée? C’est un confort monumental, voilà tout!»

COSMOPOLITAN

Décembre

Rattrapage diététique

FAIRE des repas réguliers et équilibrés. Tout le monde connaît la consigne. «Mais quand on ne peut pas, on fait quoi?», se demande « Cosmopolitan ». Réponse en quatre points d’un nutritionniste. Une panne de réveil et le petit déjeuner passe à l’as. «Privilégiez un déjeuner complet et équilibré avec cinq composants», conseille le magazine. Au menu, soupe ou crudités, protéines (viande ou poisson) accompagnées de féculents, yaourt et fruit. Une soirée trop arrosée ? Pour compenser la déshydratation, un grand verre d’eau plate le matin au réveil ; chaude et agrémentée d’un citron, elle aura de plus un effet dépuratif. Le reste de la journée, préférer des repas légers, protéinés et équilibrés. Comment lutter contre l’envie de gras et de sucré à deux ou trois jours des règles ? Pourquoi ne pas essayer une vraie collation : pain complet et six carrés de chocolat noir, ça calme les envies et ça fait remonter le moral. En cas de charrette imprévue au boulot, impossible de sortir s’acheter un sandwich. Là, c’est plus compliqué : interdiction de craquer sur les chips et autres barres chocolatées (250 calories chacune). Un moindre mal, les barres aux céréales et le Coca light.

ENFANT MAGAZINE

Janvier 2007

Chasse aux boutons

PAPULES, pustules, vésicules, comment faire la guerre à ces boutons, si disgracieux sur une peau de bébé. « Enfant magazine » aide à les reconnaître et donne quelques conseils. Les lésions d’acné peuvent faire leur apparition dès les premiers jours de vie. Transitoires, elles sont dues, comme à l’adolescence, au bouleversement hormonal qui accompagne la naissance. Une peau sèche, rouge et qui gratte évoquera un eczéma ; une tache sur le cuir cheveu, comme de la peau morte, un psoriasis. Aplaties, jaunâtres et rugueuses, les verrues s’attrapent par contact, dans les piscines ou les vestiaires. Le bouton de fièvre ou herpès labial, douloureux et contagieux, peut récidiver à la moindre contrariété. Autres éruptions contagieuses, l’impétigo, avec ses croûtes jaunâtres épaisses et friables comme de la cire d’abeille, ou la varicelle, avec, à son début, des vésicules en «gouttes de rosée». En cas d’apparition de papules arrondies très petites et regroupées, ne pas hésiter à consulter. Le Molluscum contagiosum se transmet vite à toute la famille. On l’élimine par curetage mais l’homéopathie, teinture mère de thuya, matin et soir, permet d’éviter la récidive.

> Dr LYDIA ARCHIMÈDE

ARCHIMEDE Lydia