La parabole du bon Samaritain tirée de l’Evangile de Saint-Luc peut-elle encore guider les directeurs d’ARS ? Dans cette histoire, le Samaritain, outre le fait de prodiguer des soins, confie la victime de malfrats à un aubergiste et lui donne deux pièces d’argent : « Prends soin de lui, et si tu dépenses quelque chose de plus, c’est moi qui te le rembourserai quant je repasserai. » Doit-on lire dans cette parabole une exhortation à sortir de la logique de contractualisation, comme l’a suggéré le Pr Claude-François Degos au cours de la discussion qui a suivi la lecture effectuée par le Pr Brice de Malherbe ? On est là dans une non-limitation des soins générés par la maladie. Si l’on veut honorer cette relation aujourd’hui entre un médecin et un patient, peut-elle être strictement encadrée dans les conditions du contrat ? La logique de la T2A, il est vrai, est on ne peut plus éloignée de ce message évangélique…
Du bon Samaritain à la contractualisation…
Publié le 17/11/2010
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Source : Décision Santé: 269
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