Les Français sont de gros mangeurs de viande bovine. Faux, s’élèvent les académies de médecine et d’agriculture, réunies à l’occasion de leur séance commune annuelle. Avec une moyenne de 30 g de consommation quotidienne de bœuf, elle reste même « notablement inférieure aux limites de consommations préconisées dans le cadre de la prévention de certaines pathologies chroniques, de la couverture des besoins nutritionnels pour les personnes les plus à risque, telles les adolescentes, certains sportifs, les sujets âgés, les femmes en âge de procréer, enceintes, et surtout avant la ménopause, du fait d’une carence en fer qui est un véritable problème de santé publique ».
Les académies rappellent que la teneur en graisses des viandes a été « longtemps surévaluée par référence à des compositions qui concernent la viande bovine américaine, environ deux fois plus grasse que la française ». Non seulement la viande de bœuf n’est pas grasse, mais elle est hypocalorique, martèlent-elles. Il faut privilégier une consommation modérée (80 g par jour, soit 4 steaks par semaine) et de qualité (tendreté, jutosité, flaveur).
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