Une campagne incitant les 15-25 ans à autoévaluer leur consommation de drogues, aussi bien illicites que légales (tabac-alcool), a commencé le 30 janvier.
Organisée par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie et le Comité français d'éducation pour la santé, cette opération s'appuie sur quatre spots diffusés, entre autres, sur Fun Radio, NRJ ou Skyrock, jusqu'au 24 février. Des jeunes témoignent, avec leurs mots, comme Sylvie, 22 ans : « Ben, il est arrivé un moment où, pour être bien en soirée, j'en prenais systématiquement et de plus en plus. On se marrait bien.
Mais de la soirée entre copines, c'est passé au matin, juste après le p'tit déj'. Toute seule, avant d'aller bosser, sinon je ne me sentais pas bien. Mais en fait, c'est au boulot que j'ai commencé à ne pas me sentir bien. Naze même. »
Outre les messages radio, le serveur Caramail envoie à une sélection de 100 000 adresses de 18-25 ans l'e-mail suivant : « S'il vous arrive de consommer des drogues (alcool, cannabis, cocaïne, ecstasy, tabac), vous est-il déjà arrivé de faire vraiment le point sur votre consommation ? Aujourd'hui, c'est possible. » Quelque 20 000 jeunes recevront également des informations leur indiquant, comme à la fin des spots radio ou des e-mails, le site Internet où se renseigner (www.drogues-savoir-plus.com), ou encore le 113, un service téléphonique anonyme et gratuit sur les toxicomanies.
De leur côté, les fumeurs qui lisent « 60 millions de consommateurs » trouveront, dans le numéro de février du magazine, un « nuancier » leur permettant d'évaluer la quantité de goudrons inhalés. A l'aide d'un petit carton comprenant trois colonnes de quatre trous, le fumeur compare la tache colorée qui s'est formée sur le filtre qu'il vient de fumer en le déplaçant dans les trous. Si la couleur de la tache colorée du filtre est proche de celle de l'un des cercles, jaune à jaune/brun, le fumeur peut trouver le chiffre correspondant à la quantité de goudrons inhalés. Un outil efficace car, selon la revue de l'Institut national de la consommation, « les teneurs en nicotine et en goudrons inscrites sur les paquets de cigarettes ne reflètent en rien les risques que court un fumeur ».
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