Après deux ans d’existence, le Collège de médecine générale (CMG) a présenté un bilan de ses travaux engagés dans 5 groupes de travail sur les recommandations, l’organisation des soins, la formation médicale initiale, la recherche et le développement professionnel continu (DPC). L’instance, qui rassemble une quarantaine d’organisations syndicales, académiques et scientifiques de la discipline entend prouver aux pouvoirs publics et aux acteurs du système de santé qu’elle dispose d’une expertise sur l’ensemble de ces dossiers.
Cette mise au point intervient alors que la CSMF, le SML et leurs associations de formation continue se démarquent du CMG et souhaitent créer un nouveau collège professionnel de la discipline. L’objectif de la manœuvre est de faire adhérer cette nouvelle instance à la Fédération des spécialités médicales (FSM), qui fédère les collèges d’une quarantaine d’autres spécialités mais que le CMG se refuse à rejoindre.
Le CMG, conseiller des syndicats ?
À l’occasion de la présentation de ses travaux, le Collège de médecine générale a déploré le caractère inapplicable du dispositif de DPC et réclamé des « mesures de transition » permettant aux médecins de conserver plusieurs jours de formation indemnisée comme le permettait la formation professionnelle conventionnelle (FPC).
Sur le paiement à la performance, l’instance présidée par le Pr Pierre-Louis Druais a souligné la nécessité de faire évoluer la nature des indicateurs de qualité sur des thèmes non couverts (qualité de la relation avec le patient, coordination des soins…). Sur ce thème, le Collège propose même de jouer le rôle de conseiller technique des syndicats de médecins libéraux lors des prochaines négociations conventionnelles.
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