IL EST ENCORE possible à 70 ans, voire plus, de donner son rein, pour un individu en bonne santé. Constat fait par une équipe américaine, Jonathan Berger et coll. (Université Johns Hopkins, Baltimore), dans le cadre des options face à la pénurie de donneurs. Certes, remarquent-ils, le greffon âgé offre une moindre survie que celui d’un donneur plus jeune (risque relatif de perte à 1,62), mais la bonne surprise est que son espérance de vie égale celle d’un organe prélevé sur un cadavre (risque relatif de perte à 1,19). Quant au donneur, non seulement son risque de décès n’est pas majoré dans les dix années suivantes, mais il est même légèrement moindre. L’explication se fonderait sur les critères de sélection drastiques de ces individus.
Cette nouvelle est issue de l’analyse de 219 donneurs d’au moins 70 ans comparés à des donneurs de 50 à 59 ans soit vivants, soit décédés.
Clinical Journal of the American Society of Nephrology, 28 octobre 2011.
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