La publication au « Journal officiel » d’un arrêté relatif aux données de santé du système national d’information interrégimes de l’assurance-maladie, le 13 août, inquiète les « pigeons » de l’Union française pour une médecine libre (UFML).
Ce décret autorise un « élargissement conséquent » des autorisations d’accès à ces données relatives aux patients et aux pratiques et prescriptions des médecins et des établissements de santé, estime l’UFML.
L’association craint une « dérive » ainsi qu’un « risque de marchandisation » dans l’utilisation de ces renseignements.
Appel à la vigilance
Avec l’application de ce décret, ces informations « seront accessibles aux médecins-conseils de différentes agences publiques […], mais également, s’agace l’UFML, aux organismes privés de l’UNOCAM (complémentaires santé). Ce sont donc des milliers de personnes – hors professionnels médicaux – qui auront accès aux données de santé de la population ainsi qu’aux pratiques médicales ! »
Soucieux du respect du secret médical, « ciment de la confiance entre le praticien et le patient », le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML, appelle les professionnels et les associations de patients « à une extrême vigilance ». Et s’interroge sur la position du Conseil de l’Ordre sur le sujet.
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