La licence santé permettra-t-elle d’échapper au couperet du concours en fin de première année des études médicales ? Lors de la présentation de la stratégie nationale de santé, Geneviève Fioraso, secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé la création prochaine d’une licence santé. Une réflexion est actuellement menée sur cette thématique par Jean-François Girard, ancien directeur général de la santé. L’objectif serait de recruter des étudiants issus de formations variées. Avec à terme l’idée que ces parcours diversifiés se traduisent par des prises en charge échappant au prisme de tout scientifique en « rééquilibrant la part des sciences dures et celle des sciences sociales ».
Pour les étudiants qui auraient échoué au concours de fin de première année, des passerelles sont créées afin d’amener les étudiants à d’autres carrières que celles au contact du patient. De nouveaux métiers sont en attente de candidats comme les bioinformaticiens et les radiophysiciens. On peut également citer le métier d’infirmier clinicien. Une fois acquis l’accès aux études médicales, comment former des professionnels au plus près des réalités professionnelles ? Pour les futurs médecins généralistes, l’hôpital n’est plus le seul lieu d’enseignement. Outre le cabinet, les maisons pluriprofessionnelles de soin primaire devraient se multiplier. Et bénéficier d’un label octroyé par l’université et les agences régionales de santé. L’université ne sera pas demain le seul lieu où se formeront les futurs médecins.
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