La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a estimé que la transition énergétique ne devait pas passer par un alourdissement de la fiscalité du diesel, mais par une accélération de l’éco-mobilité, en écho au rapport de Denis Baupin, député écologiste (EELV) et Fabienne Keller, sénatrice (UMP), sur « les nouvelles mobilités sereines et durables : concevoir des véhicules écologiques ».
« Tout l’effort du gouvernement se dirige actuellement vers l’allègement de la charge fiscale. On ne peut pas charger encore des citoyens qui n’ont pas les moyens de changer leur voiture » a-t-elle déclaré.
« Il faut sauter une étape et accélérer cette transition énergétique en trouvant un moyen pour que les Français qui souhaitent changer leur voiture Diesel polluante puissent directement faire l’achat d’un véhicule électrique », a-t-elle poursuivi.
Un projet de loi sur le sujet devrait être débattu à partir de septembre au Parlement. Parmi les pistes envisagées : développer la stratégie bas carbone et l’expérimentation de véhicules innovants, favoriser le co-voiturage, augmenter les bio-carburants.
Une proposition EELV a été déposée le 5 mai, visant à instituer une taxe additionnelle de 500 euros (revalorisée de 10 % au 1er janvier de chaque année) sur les certificats d’immatriculation des véhicules neufs à moteur Diesel.
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