A-t-on assez dit la mobilisation spontanée et immédiate du personnel soignant et des médecins ?
A-t-on assez dit comment ils se sont précipités dans les hôpitaux et organisés ?
Au-delà des hospitaliers, les généralistes libéraux sont accourus et ont constitué des équipes autour des urgentistes. Sur les lieux des attentats ils étaient souvent les premiers, soulageant ici, comprimant une artère là. Oubliées les revendications syndicales, la surcharge administrative, la fatigue : sous la lassitude du quotidien a surgi ce que certains avaient pu oublier, intact : un diamant, celui de la vocation.
Regards croisés
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