Face au risque médico-légal encouru par les praticiens ayant des activités de diagnostic prénatal, les assurances réagissent. Le SOU Médical, compte tenu « de l'évolution récente de la jurisprudence (Perruche), qui conduit les magistrats à faire droit à des demandes d'indemnisation toujours plus élevées », est conduit, avec son partenaire en coassurance, la MACSF, « à procéder à des augmentations tarifaires significatives, notamment en matière d'obstétrique et de diagnostic anténatal ». En 2002, « les tarifs du SOU médical sont fixés à 82 716 F, contre 52 700 F en 2001 pour un chirurgien gynécologique, à 45 720 F pour un obstétricien (29 550 F), à 2 427 F pour un gynécologue médical (2 100 F) et à 25 713 F pour un échographiste fœtal »*.
Avec ACE, assureur américain, la seule autre compagnie acceptant de couvrir le risque de responsabilité médicale, les tarifs, fait savoir au « Quotidien » le Syndicat national des gynécologues-obstétriciens français, sont de 60 000 F en chirurgie gynécologique, de 55 880 F en gynécologie obstétricale avec chirurgie gynécologique sans accouchement et de 45 005 F en obstétrique non chirurgicale, de 4 204 F en gynécologie médicale sans échographie et de 28 002 F en gynécologie médicale avec échographie.
* Certains des tarifs donnés dans « le Quotidien » du 17 décembre étaient erronés.
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