Alors que la Haute Autorité de Santé vient de diffuser de nouvelles recommandations pour le traitement du diabète plaçant les incrétines (ou GLP1) en seconde intention, une étude présentée à l’American College of Cardiology (ACC) leur confère un effet protecteur cardio-vasculaire supplémentaire par rapport aux autres antidiabétiques, avec un risque d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque diminué de 41 %.
Ce sont les résultats obtenus par l’équipe du Dr David Lanfear au Henry Ford Hospital d’après les données issues de 4 400 diabétiques suivis entre 2000 et 2012. Seulement 1 500 parmi eux ont été traités par des analogues du GLP1, ce qui représente à peine 7 % de la totalité des patients diabétiques suivis dans l’établissement sur la période d’étude (n = 20 000). Outre un risque diminué d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, ces sujets ont présenté également un risque d’hospitalisation toutes causes diminué de 44 % et une mortalité abaissée de 80 %. « Le mécanisme n’est pas connu, explique le Dr Lanfear. C’est en cours de recherche (...). Nous avons été un peu surpris par la force de l’association entre les GLP1 et la baisse de l’insuffisance cardiaque et il est nécessaire de confirmer ces résultats par d’autres études. »
62e congrès de l’ACC, San Francisco, du 9 au 11 mars 2013.
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