La nouvelle recommandation sur le diabète de type II publiée le 13 février par la HAS et l’ANSM s’inscrit bien dans le nouvel air du temps : prescrire en première intention des traitements anciens dont le profil de sécurité est connu, intégrer dans la décision le coût du médicament. Traduction immédiate dans la recommandation, les nouvelles classes thérapeutiques à savoir les inhibiteurs de la DDP-4, les analogue du GLP1 doivent être réservés en seconde intention. Arguments invoqués pour justifier la hiérarchisation de la décision thérapeutique, une efficacité moindre, un manque de sécurité à moyen et long terme et/ou d'un coût supérieur. Cette distinction entre anciens et nouveaux médicaments ne manquera pas de conforter les industriels dans leur choix de concentrer la recherche vers les niches thérapeutiques plutôt que dans les pathologies à forte incidence. Au-delà de cette priorité donnée aux médicaments qui ont fait leur preuve, la norme unique chiffrée qui s’impose à tous les patients vole en éclat. Certes, le taux d’hémoglobine glyquée inférieur ou égal à 7 demeure l’objectif principal pour la plupart des patients. En revanche chez les patients porteurs de complications macro-vasculaires évoluées ou en cas de comorbidité grave, la règle s'assouplit. Le taux d’hémoglobine glyquée peut s'élever jusqu'à 8 %. Pour les personnes âgées polypathologiques, le taux grimpe jusqu' à 9 %. En revanche, c’est la tolérance zéro qui prime chez les femmes enceintes. Le taux d’hémoglobine glyquée ne doit pas dépasser 6,5 %. Bref, la prise en charge thérapeutique est conditionnée au profil du patient. Le surmesure est devenu tendance…
Diabète, la HAS incite à une prise en charge individualisée
Publié le 20/02/2013
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Source : Décision Santé: 290
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