Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) préconise un dépistage ciblé du diabète gestationnel tenant compte des facteurs de risques connus (âge, surpoids, prédisposition familiale).
« Il n'y a pas d'arguments formels pour un dépistage systématique » a indiqué Jacques Lepercq (hôpital Saint-Vincent de Paul - AP-HP) à l'occasion des 34e Journées nationales du CNGOF, organisées à Paris jusqu’à vendredi. La prévalence du diabète gestationnel est estimée entre 2 et 6 %. Les facteurs de risque sont le surpoids et a fortiori l'obésité, l'âge maternel (à partir de 35 ans) et une prédisposition familiale au 1er degré. Ce sont ces critères, ainsi que les antécédents personnels de diabète gestationnel, que le CNGOF recommande de prendre en compte pour proposer une mesure de la glycémie à jeun, idéalement avant la conception, ou sinon au premier trimestre de la grossesse.
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