Dans le domaine du diabète de type 1, l’insulinothérapie classique semble encore avoir de beaux jours devant elle. Car si de nombreuses approches de « pancréas artificiel » sont à l’étude, aucune pour le moment ne semble totalement satisfaisante.
La technique dite de « boucle fermée » consiste à implanter un capteur qui transmet directement à une pompe à insuline les glycémies du patient et régule ainsi automatiquement la quantité d’insuline délivrée. De nombreux essais ont testé cette approche qui semble prometteuse mais qui se heurte encore « à des difficultés sur les glycémies post prandiales, avec un retard entre la détection de l’hyperglycémie et le déclenchement de la production d’insuline » tempère le Pr Bauduceau .
Une autre possibilité serait la greffe d’ilots mais cette approche nécessite plusieurs donneurs pour un receveur et impose un traitement immunosuppresseur pour une efficacité moyenne.
Enfin certaines équipes tentent de fabriquer des cellules pancréatiques par culture puis de les injecter par voie portale mais cette approche est encore très loin d’être effective.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature