Deux questions au Dr Catherine Bismuth*

Publié le 13/11/2009

Article réservé aux abonnés

Quelle est la graduation du soutien téléphonique ?

Par leur fréquence, leur durée et leur thématique, les échanges téléphoniques avec les infirmiers conseillers en santé s’adaptent à l’état et à la demande du patient. Si l’infirmier détecte une souffrance psychologique nécessitant des soins, il adresse cette personne à son médecin traitant. Les demandes exprimées portent principalement sur le quotidien, avec beaucoup de questions sur l’alimentation et l’activité physique.

N’aurait-il pas fallu financer cette activité dans le cadre des réseaux, plus légitimes dans la coordination et le soutien de proximité aux diabétiques?

Nous sommes en totale complémentarité avec les actions menées par les Réseaux de santé diabète, à l’exemple de leur programme expérimental SUDD (Suivi des Diabétiques en Difficultés) concernant les patients les plus lourds, avec des interventions en face à face. Cette complémentarité existe aussi avec les initiatives des associations, tel le « patient-expert » de l’AFD. Nous cherchons à faciliter le parcours de soins du diabétique. Nombre de médecins demandent de l’aide pour relayer les recommandations et soutenir leurs malades dans leur quotidien.

*Directrice des assurés, CNAMTS