Deux pédiatres d'une clinique d'Epinal, poursuivis pour homicide involontaire parce qu'ils n'ont pas détecté la méningite mortelle d'un bébé, ont été relaxés par le tribunal correctionnel de la préfecture vosgienne. L'enfant, née prématurée le 30 mars 1998, était décédée le 3 mai à la maternité régionale de Nancy. Les médecins hospitaliers avaient diagnostiqué une méningite qui aurait dû être détectée par les pédiatres en vue d'un traitement plus précoce, selon l'accusation. Il était reproché aux deux praticiens de ne pas avoir administré d'antibiotiques au nourrisson qui souffrait de fortes fièvres, ainsi qu'une absence de ponction lombaire pour obtenir un diagnostic fiable, selon un médecin du service pédiatrie et néonatalogie de l'hôpital d'Orsay, chargé d'un rapport d'expertise.
Pour le tribunal, de telles fautes ne pouvaient entraîner de condamnation, sachant que le cas de la fillette, non seulement atteinte d'une méningite mais également prématurée et trisomique, était « très difficile à apprécier ». Le procureur avait requis 8 mois de prison avec sursis.
Deux pédiatres relaxés
Publié le 02/12/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7022
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