Le Conseil de l'Europe vient de transmettre à ses 43 Etats membres deux nouvelles recommandations concernant respectivement l'élaboration de lignes directrices en matière de pratiques médicales et l'adaptation des systèmes de santé aux besoins des personnes marginalisées.
Les lignes directrices, largement utilisées par plusieurs pays pour définir le contenu et le déroulement des traitements des pathologies les plus fréquentes, devraient faire l'objet de consensus scientifiques et d'évaluations régulières, et tenir compte de l'opinion des patients. Si certains de ces principes paraissent évidents aux pays d'Europe occidentale, ils peuvent aider les pays moins avancés dans leurs réformes à moderniser leur politique de santé en fonction de l'expérience des premiers. Par exemple, plutôt que de publier des lignes directrices intangibles, formant parfois des volumes de 400 pages, comme le faisaient autrefois des pays comme la Roumanie, le Conseil de l'Europe suggère d'élaborer des documents plus souples et surtout plus lisibles, immédiatement utilisables par les médecins et rédigés par des comités multidisciplinaires.
Enfin, la recommandation sur l'accès aux soins de santé des personnes marginalisées rappelle aux pays qui pourraient l'avoir oublié l'importance de la santé comme moyen de lutte contre l'exclusion, insiste sur la nécessité d'une prise en charge à la fois sociale et médicale des patients et propose des pistes concrètes pour promouvoir la santé et la dignité des personnes les plus démunies.
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