Graisse autologue
La lipostructure, injection de graisse autologue, du ou de la patiente, dans des zones dénivelées, du visage en particulier, et ce après centrifugation de trois à cinq minutes, permettant d'éliminer les résidus liquidiens inférieurs (infiltrat anesthésique, reliquats sanguins) ou les quelques excédents huileux supérieurs, représente un considérable apport dans la chirurgie plastique esthétique (« le Quotidien » du 1er avril 1999).
Présentée et définie dès 1994 par l'Américain Sidney Coleman, ses indications ne cessent de s'étendre, la fiabilité de la méthode, à la condition d'être pratiquée selon les strictes indications de l'auteur, se révélant excellente dans d'autres localisations (irrégularités des cuisses après lipoaspirations inadéquates, séquelles des syndromes de Poland [«le Quotidien » du 23 septembre 2002]), augmentations péniennes et encore plus dans le rajeunissement (du dos) des mains.
Nous exposons ici deux nouvelles indications qui ont fait récemment leurs preuves.
Dépressions-séquelles
Tout d'abord, les « pas si rares » dépressions-séquelles d'injections de corticoïdes dans la graisse (en lieu et place du muscle), fessières en particulier (photos 1 et 2).
Ombilics flétris
Mais aussi et surtout la correction des ombilics flétris, suite aux grossesses excessivement surchargées ou à de nombreux écarts de poids successifs, dans les deux sens, si fréquemment rencontrés.
Région taboue jusqu'à il n'y a pas très longtemps, la région péri-ombilicale était jusqu'à maintenant la victime de résections cutanées circulaires ou cruciformes, le plus souvent assez inesthétiques, lorsqu'il ne s'agissait pas d'une vraie plastie abdominale, avec abaissement du lambeau supérieur et réimplantation de l'ombilic dans un nouveau site. Les quelques tentatives de lipostructure que nous avons réalisées dans cette région jusqu'alors « maudite » nous ont encouragés à suivre dans cette voie (photos 3-4-5 et 6-7).
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