LES AUTORITÉS sanitaires chinoises ont annoncé l'existence d'un cas probable et d'un cas possible d'infection par le coronavirus à l'origine du sras.
Le premier de ces cas est celui d'une infirmière de 20 ans, originaire des provinces du nord de la Chine, qui vit et travaille à Pékin. Le 5 avril 2004, elle a présenté un état fébrile accompagné de toux et de myalgies. Devant l'aggravation des symptômes, elle a été hospitalisée le 7 avril. En dépit d'un traitement par antibiotique, son état s'est aggravé, nécessitant l'admission dans un service de soins intensifs. C'est à ce moment-là que l'éventualité d'une infection par le sras CoV a été évoquée et que les procédures spécifiques mises en place en 2003 ont été appliquées. L'ensemble des sujets contacts a été examiné et, en particulier, les infirmières qui partagent son logement collectif en dortoir. Sur les 170 personnes ainsi surveillées, cinq ont présenté un état fébrile dans les jours suivant et elles ont, elles aussi, bénéficié de procédures d'isolement. A l'heure actuelle, il est encore impossible d'affirmer qu'il s'agit de cas de sras secondaires.
Présence d'IgG anti-sras CoV.
Le 21 avril, les premiers résultats biologiques ont confirmé la présence d'IgG anti-sras CoV et, le lendemain, des IgM ont aussi été détectés. Ces deux résultats confirment l'infection récente par le virus.
Dans le même temps, un autre cas suspect a été signalé à l'OMS et aux CDC par les autorités chinoises. Il s'agirait d'une personne vivant dans la région de Anhui, une province située à l'est de Pékin.
L'OMS, dans un communiqué, se félicite de la célérité avec laquelle les cas ont été signalés et met en avant le strict respect des mesures sanitaires décidées en 2003.
Depuis l'annonce de la fin de l'épidémie mondiale de sras en juillet 2003, il s'agit des 5e et 6e cas signalés, après deux contaminations de laboratoire et trois cas en Chine continentale.
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