Des chercheurs américains ont passé au crible 140 000 composés, pour trouver des antiviraux capables d’agir contre les adénovirus humains, qui occasionnent un large éventail d’infections, du rhume à la gastroentérite en passant par la conjonctivite.
Walter Mangel et al. décrivent leur procédé, qui s’appuie sur une modélisation numérique de la structure d’une enzyme essentielle à la maturation des adénovirus, l’adénovirus protéinase. Ils utilisent un matériel performant, le NSLS (National Synchrotron Light Source). Parmi ce grand nombre de petites molécules, les chercheurs annoncent avoir identifié deux composés qui se sont révélés être « d’excellents inhibiteurs d’adénovirus protéinase », qui plus est spécifiques, « n’inhibant pas d’autres enzymes de structure voisine ».
FEBS Letters (Federation of European Biochemical Societies), 2 juillet 2013.
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