Deux personnes sur trois estiment qu’aujourd’hui, tout le monde n’a pas les mêmes chances d’être en bonne santé ou de le rester, dévoile le troisième baromètre de la santé responsable*.
L’étude interroge les Français sur leur vision du déficit de la Sécurité sociale. De fait, 59 % d’entre eux souhaitent ne plus voir rembourser les médicaments jugés « peu utiles ». Les personnes questionnées se disent néanmoins favorables aux forfaits et franchises appliqués par la caisse (à 58 %). En augmentation de six points par rapport au dernier sondage (en 2012), ils sont 52 % à vouloir « moins rembourser les personnes plus riches ».
Les assurés ne s’exonèrent pas de toute responsabilité
Un Français sur deux (47 %) s’estime même principalement responsable du déficit actuel de la Sécurité sociale. Vient ensuite l’État (16 %), les laboratoires pharmaceutiques (15 %) et, en tant que prescripteurs, les médecins(7 %).
Enfin, 63 % Français se sentent capables de limiter leur consommation de médicaments « systématiquement ou presque ». Plus pondérés, 23 % se disent prêts à faire cet effort « de temps en temps ».
En revanche, comme en 2012, ils sont toujours huit sur dix à s’opposer à la fermeture des petits hôpitaux (et à leur regroupement) dans le but de réduire la dette de la Sécurité sociale.
* Pilotée par la Fondation April santé équitable, du nom d’une société d’assurance, cette étude est réalisée par LH2, par téléphone du 1er au 2 juin 2013 auprès d’un échantillon de 954 personnes, selon la méthode des quotas.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature