NE PAS ENSEVELIR le réalisateur, dont c'est le premier long métrage, sous les comparaisons, même si c'est lui qui les suscite en évoquant « All about Eve », de Mankiewicz, ou « la Garçonnière », de Wilder. En imaginant une histoire « autour de l'admiration pour des êtres charismatiques et de la dépendance qui en découle », Favrat s'est surtout servi de son expérience d'assistant (d'Assayas ou de Christophe Blanc) et de ses « observations sur la célébrité ».
Il confronte donc une jeune femme plutôt timide à une actrice célèbre qu'elle admire jusqu'à la dévotion. Karin Viard est parfaite et toute en nuances dans ce personnage qui a la sympathie manifeste du réalisateur. Agnès Jaoui est moins crédible en star, mais son talent n'est pas en cause, c'est qu'on connaît trop bien son esprit critique pour l'associer à cette femme qui plie les autres à leur volonté.
Les deux comédiennes sont les atouts principaux - c'est bien le moins - de cette comédie douce-amère qui pêche cependant par un léger manque de rythme. Où est-ce d'originalité ? Jonathan Zuccai et les autres acteurs donnent un coup de main efficace à l'entreprise et la musique joue un rôle non négligeable.
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