SUR L'HOMOPARENTALITÉ, Vincent Garenq avait d'abord pensé réaliser un documentaire. C'était il y a près de dix ans, et il n'a pas trouvé de producteur. Plus tard, il a repris le thème et décidé d'en faire une fiction, sa première en long métrage, sous la houlette de Christophe Rossignon (qui a notamment à son palmarès « la Haine » et « Je vais bien, ne t'en fais pas »).
Sur ce sujet qui fait débat – ce sont les plus intéressants –, la volonté de viser le grand public pouvait faire craindre quelques dérapages, soit du côté du rire gras, soit de celui d'un rigide politiquement correct. Il n'en est rien. Les mésaventures du pédiatre qu'incarne Lambert Wilson, des tentatives d'adoption à la recherche d'une mère porteuse, sont contées avec une légèreté qui n'exclut pas l'émotion, la justesse psychologique et l'ironie sociologique. Seule la fin tombe dans le piège de la caricature, c'est dommage.
Parmi les atouts du film, il faut aussi citer la jeune et rayonnante actrice espagnole Pilar López de Ayala, que l'on découvre en France. Avec Lambert Wilson, tout en sensibilité, Pascal Elbé, solide, et Anne Brochet, en gynéco autour de la quarantaine toujours à la recherche de l'âme soeur, elle forme un quatuor sur lequel repose ce gentil film.
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