Dans une lettre ouverte adressée à Frédéric van Roekeghem, patron de l’assurance-maladie, le président du Syndicat national des médecins vasculaires (SNMV), le Dr Bruno Guilbert, affirme que les 1 800 médecins qu’il représente, « désespérés », ne trouvent leur compte dans aucun dispositif conventionnel, quel que soit leur secteur d’activité.
Bruno Guilbert liste quelques exemples des injustices tarifaires dont seraient victimes les médecins vasculaires. Pas de CS ni de Cx2, pas de forfaits ALD ni de bilans de synthèse, pas de rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), et pas de prise en compte de leurs actes cliniques lorsqu’ils sont associés à des actes techniques.
Pas de revalorisation depuis 23 ans
Pire encore, rappelle-t-il, les tarifs de leurs actes techniques « n’ont pas été réévalués depuis 23 ans, en dépit des équipements coûteux qu’ils doivent posséder ». Sans parler du fait que « l’avenant 8 les contraint à une baisse des tarifs des échos-dopplers artériels (leur acte de base, précise le syndicaliste) de 3,5 % par an pendant trois ans, sans aucune négociation avec la profession ».
Pour le Dr Guilbert, « la mort des médecins vasculaires est programmée ». Ceux qui exercent en secteur I, majoritaires, « ne pourront survivre longtemps ». Quant à leurs 500 confrères de secteur II, « il est peu probable qu’ils se laissent convaincre par le contrat d’accès aux soins ».
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