Un an après leur rencontre avec Marisol Touraine, les médecins blogueurs de l’opération PrivésDeDéserts relancent ce jeudi le débat sur le manque de reconnaissance dont souffre la médecine générale.
C’est sur le réseau social Twitter que ces praticiens en exercice aux quatre coins de la France font entendre leurs voix, relayées par plusieurs paramédicaux et soignants inquiets de la désertification médicale galopante dans certains territoires sensibles ou reculés. Le mot-clé (ou hashtag) fédérateur : PrivésDeMG.
Certains médecins généralistes ont écrit pour l’occasion un billet sur leur blog, comme DrTiben et Dzb17.
C’est aussi le cas de la sage-femme Rose.
La formation initiale en accusation
Nouvelles venues sur la Toile, Drkalee et DrParagliding, « jeunes généralistes, remplaçantes, mères de familles, aspirant à créer une maison de santé pluriprofessionnelle », s’interrogent sur la formation : « Est-il normal qu’en neuf années d’études pour former un médecin généraliste, il n’y ait que six mois de réservé obligatoirement à un stage de médecine générale ambulatoire ? »
Pour sa part, c’est par le dessin que Sous la blouse évoque la filière universitaire de médecine générale.
Armance, elle, se demande « quel est le degré de connaissance que nos concitoyens (ont) de la santé en général, et du fonctionnement du système de soin en particulier ? ». Il faudrait peut-être un peu mieux éduquer le patient.
Docteurdu16 ressort des placards un ancien billet, daté de juin 2012, sur « la face cachée de la disparition des généralistes ».
Et DocMaman met les pieds dans le plat : « quel bilan, un an après ? » Les praticiens territoriaux de médecine générale sont nés de l’imagination de nos gouvernants. « Visiblement, nous dit DocMaman, ils n’ont toujours pas compris… »
À suivre.
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