Le président du conseil départemental de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques, le Dr Marc Renoux, a démissionné de ses fonctions, cinq jours après le vote du conseil décidant de ne pas poursuivre le Dr Nicolas Bonnemaison, soupçonné d’euthanasie. « Je m’étais largement investi en faveur d’une plainte, j’ai été désavoué, j’essaie de tenir un raisonnement cohérent, je n’ai pas pu convaincre », a expliqué le Dr Renoux à l’AFP.
Le 1er septembre, le conseil de l’ordre départemental avait décidé, lors d’un vote à la majorité et à bulletins secrets, de ne pas porter plainte contre l’urgentiste auprès de la chambre disciplinaire du conseil régional de l’Ordre. Un vote qui a « décrédibilisé le conseil de l’Ordre », estime le Dr Renoux. « Le résultat c’est que le conseil national de l’Ordre va porter plainte, et je ne peux pas dire à la fois que je me désolidarise du conseil départemental et y rester », conclut-il. Le Dr Renoux a précisé que cette démission allait entraîner une nouvelle élection du bureau, le 6 octobre, lors de la prochaine assemblée départementale.
C’est précisément ce mercredi que le bureau du conseil national de l’Ordre des médecins doit décider de son intention de déférer l’urgentiste devant la chambre disciplinaire. Le Dr Bonnemaison risque une interdiction d’exercice temporaire, voire la radiation du tableau. L’urgentiste, qui a comparu hier devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Pau, est passible de la réclusion à perpétuité. La décision concernant son maintien en liberté a été mise en délibéré au 13 septembre.
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