> D’ANTOINE DE CAUNES
Un cinéaste et une actrice qui se sont aimés puis séparés se retrouvent trente ans après. Jean Rochefort et Charlotte Rampling forment un beau duo de comédie sentimentale, tournée en Grande-Bretagne pour le plaisir, notamment, de l’ understatement.
« C’est beau une ville la nuit »
> DE RICHARD BOHRINGER
Bohringer adapte son livre du même titre publié en 1988, biographie à peine romancée. Il joue son propre rôle à partir de la trentaine (avant, c’est François Négret), avec entre autres sa fille Romane, Annie Girardot, Paul Personne, Farid Chopel, Robinson Stévenin. En forme de road-movie, «un hymne à la liberté, à l’amour, au droit de rêver, au droit d’envoyer sa jeunesse plus loin que l’horizon».
« Les Fragments d’Antonin »
> DE GABRIEL LE BOMIN
Auteur de plusieurs documentaires, dont l’un pour le musée de la Médecine, sur les traumatisés de guerre, Gabriel Le Bomin consacre son premier long métrage de fiction au stress post-traumatique à travers le cas d’un jeune soldat aux blessures invisibles, soigné en 1919 par un médecin à la méthode controversée (Grégori Derangère et Aurélien Recoing). Le cinéaste a rencontré des psychiatres du Val-de-Grâce pour la vérité scientifique et l’acteur principal a de même travaillé avec des médecins pour certaines séquences.
« Le Dahlia noir »
> DE BRIAN DE PALMA
Dans cette adaptation très attendue du roman de James Ellroy publié en 1987, Aaron Eckhart et Josh Harnett jouent les policiers qui, à Los Angeles en 1947, enquêtent sur le meurtre de la starlette Elizabeth Short, surnommée « le dahlia noir ». Avec aussi Scarlett Johansson et Hilary Swank.
« Shortbus »
> DE JOHN CAMERON MITCHELL
Interdites aux moins de 16 ans, les mésaventures sexuelles tragi-comiques de quelques New-Yorkais, dont une sexologue qui n’a jamais connu l’orgasme. Ils se croisent au Shortbus, un lieu hors normes où politique, art et sexe se mélangent.
« Toi et Moi... et Duprée »
> D’ANTHONY ET JOE RUSSO
Un célibataire endurci s’incruste chez un couple de jeunes mariés. Avec Owen Wilson, Kate Hudson et Matt Dillon, une comédie à l’américaine pour spectateurs ados ou pas difficiles.
« Princesas »
> DE FERNANDO LEóN DE ARANoA
L’histoire de deux femmes, deux prostituées, l’une révoltée, l’autre déracinée, dont les interprètes, Candela Peña et Micaela Nevarez, ont été récompensées aux goyas espagnols.
L’expressionnisme à la Cinémathèque
Le cinéma expressionniste allemand est à l’honneur à la Cinémathèque française. Avec une rétrospective de films, manifeste de ce «cinéma d’apocalypse fiévreux et révolté», signés Wiene, Pabst, Rippert, Lang..., mais aussi d’autres, de toutes époques, relevant de l’expressionisme (jusqu’au 31 décembre) ; une intégrale de l’oeuvre de Friedrich Wilhelm Murnau, en 14 films, dont une copie teintée et restaurée de « Nosferatu le vampire » (jusqu’au 21 décembre) ; une exposition de 150 dessins originaux réalisés pour les décors de ces films (jusqu’au 22 janvier). Le catalogue de l’exposition, publié par La Martinière, allie image de films et dessins, assortis de textes signés entre autres Werner Herzog et d’un abécédaires des décorateurs (238 pages, 39 euros).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature