Prix & récompenses

Des Victoires très discrètes

Publié le 11/06/2006
Article réservé aux abonnés

L’accordéoniste Daniel Mille, les frères Belmondo, la chanteuse Elisabeth Kontomanou notamment ont été les lauréats des IVes Victoires du jazz qui se sont déroulées dans la plus totale indifférence médiatique (avec juste un passage très tardif sur France 3. Comme quoi, pour le service public, le jazz reste une musique pour les couche-tard).

Daniel Mille a été récompensé dans la catégorie « Artiste/formation ». Le prix de l’« Album jazz français » a été attribué à Lionel Belmondo (saxophone/clarinette) et Stéphane Belmondo (trompette/bugle) pour « Influence » (B-Flat/Discograph), enregistré avec le vétéran multi-instrumentiste Yusef Lateef. Elisabeth Kontomanou a reçu le prix de l’« Artiste de jazz vocal » et le grand orchestre « le Sacre du Tympan », dirigé par Fred Palem (basse), a obtenu le prix dans la catégorie « Révélation française ». Le prix de la « Révélation internationale » a été décerné, quant à lui, à la saxophoniste néerlandaise Tineke Postma.

De son côté, la très vénérable «Académie du jazz», fondée en 1954 et présidée aujourd’hui par François Lacharme, vient de publier une compilation intitulée « 50 ans de prix Django Reinhardt » (Nocturne), un double CD comprenant un très intéressant livret, qui rassemble les principaux récipiendaires d’une récompense destinée à saluer le travail et la carrière d’un jazzman français – à l’exception de Bojan Zulfikarpasic en 2002 – depuis 1955. On retrouve ainsi Martial Solal, Laurent de Wilde, Michel Petrucciani, Richard Galliano, les frères Belmondo et Moutin, Barney Wilen, Jacky Terrasson, René Urtreger, Guy Lafitte, Jean-Luc Ponty ou encore Emmanuel Bex.

> D. P.

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7976