MARIE CLAIRE
Juin
LA CELLULITE n'est pas qu'un problème de gras, d'hormones et de mauvaise circulation. «La santé de la cellule et la qualité des tissus de la peau participent aussi à la formation et à l'installation de la peau d'orange», explique « Marie Claire ». Des membranes plus poreuses altèrent la qualité des échanges – la cellule se déshydrate et l'eau stagne à l'extérieur – et une peau moins tonique ne joue plus son rôle de gaine naturelle. La meilleure façon de la combattre efficacement est de combiner les traitements. Associée à de la gym posturale, la mésothérapie en cure d'attaque (de dix à douze séances, à raison d'une ou deux par semaine) est le «traitement de fond anticapiton universel qui a fait ses preuves». Les micropiqûres de veinotoniques et d'oligoéléments permettent de relancer la circulation et d'optimiser le drainage. Les solutions diffèrent ensuite selon le type de capiton. Le magazine propose pour chaque cellulite une tisane concoctée par Dr Laurent Chevallier : hamamélis, orthosiphon, mélilot et piloselle pour l'aqueuse ; reine-des-prés, orthosiphon, piloselle pour l'adipeuse ; prêle, piloselle, reine-des-prés pour la fibreuse.
VOTRE BEAUTÉ
Juin
Les injustices du poids
«POURQUOI ne sommes-nous pas tous égaux devant notre assiette? Pourquoi à calories équivalentes, l'une grossit et l'autre pas?» Pour les lectrices de « Votre Beauté », la question est importante. Alors plutôt que de lorgner avec envie son vis-à-vis qui engloutit à la cantine jusqu'à la dernière frite de son plateau-repas sans prendre un gramme, le mensuel tente d'expliquer ces inégalités, ressenties comme des injustices, entre ceux qui peuvent manger n'importe quoi et ceux pour qui chaque repas est un exercice de calcul mental à base de quantités absorbées, de calories et d'indice de masse grasse. Manque d'activité physique, dérèglements hormonaux (thyroïde), carence en fer, en iode ou en oméga 3 peuvent expliquer ces différences, mais la principale raison de l'inégalité en ce domaine, affirme la revue, est ailleurs : «La masse musculaire fait consommer de l'énergie, même pendant le sommeil. Une personne peu musclée brûlera donc peu de calories, d'autant que, le plus souvent, elle a une activité sédentaire et a suivi des régimes à répétition qui ont incité son organisme à stocker le peu qu'il recevait.»
Les gènes sélectionnés au cours de l'évolution, laquelle a surtout privilégié les «bons stockeurs», ceux dont l'organisme a la propriété de pouvoir accumuler les graisses en prévision d'une disette, expliquent la variabilité entre individus. Heureusement, l'alimentation peut influer sur nos gènes : «Des expériences menées en laboratoire sur des souris ou des hamsters ont mis en évidence une véritable “bombe adipogénétique”. Quand ces animaux recevaient une nourriture riche en oméga6, ils prenaient du poids, et cette prédisposition se transmettait à leurs enfants et petits-enfants.» Résultat, la revue invite ses lectrices à consommer plus d'acides gras « freineurs », les oméga 3, que d'« excitateurs », les oméga 6, l'idéal se situant dans un rapport de cinq à un entre les deux.
SCIENCES ET AVENIR
Juin
Courgette et aubergine
COMPLÉMENTAIRES pour la santé, courgette et aubergine sont à consommer sans modération, explique « Sciences et Avenir ». Leur richesse en antioxydants, caroténoïdes pour l'une, composés phénoliques pour l'autre, explique les effets sur le risque cardio-vasculaire qu'elles contribuent à réduire. Elles sont aussi riches en fibres qui favorisent le fonctionnement intestinal et protègent du cancer du côlon. Quelques différences sont cependant observées. La courgette riche en lutéine et zéaxanthine a un effet protecteur pour la vue : diminution du risque de cataracte et de DMLA. Mais c'est l'aubergine, considérée comme un aliment-santé par l'American Diabetes Association, qui a le plus attiré l'attention des chercheurs. Des expériences in vitro ont montré que «certains composés extraits des aubergines inhibent l'alpha-amylase pancréatique et l'alpha-glucosidase, deux enzymes digestives qui dégradent l'amidon et le transforment en glucose». Un effet qui s'ajoute à ceux des fibres et à la faible teneur en calories, et qui explique son intérêt potentiel contre le diabète. Et ce n'est pas tout, les chercheurs ont aussi montré que des extraits d'aubergine inhibaient l'enzyme de conversion de l'angiotensine, avec un effet probable sur la réduction de l'hypertension artérielle. Surtout, l'aubergine se consomme avec la peau. Ses pigments, les anthocyanes, ont des vertus anticancéreuses.
SANTÉ MAGAZINE
Juin
La santé écolo
VIVE LE VÉGÉTAL qui soigne, se réjouit le mensuel « Santé Magazine », qui prodigue avis et conseils sur les plantes médicinales à cultiver dans son jardin ou ses bacs. Un arbuste qui développe d'étonnantes fleurs jaune vif aux pétales tortillés qui rappellent des araignées, c'est l'hamamélis. Une infusion d'écorce et de feuilles soulage entorses, contusions et coupures. Des feuilles poilues, des fleurs délicates, roses, veinées de pourpre, la mauve peut calmer les piqûres d'insecte (feuilles) et soigner les infections ORL. Surnommée «la toute bonne», la sauge officinale possède de multiples vertus, contre la transpiration, le surmenage, le vague à l'âme, les désordres hépatiques… et, en gargarisme, contre les laryngites et les angines. Plus connus, le thym en tisane est excellent pour la digestion et fluidifie les sécrétions de mucus, alors que la lavande soulage les maux de tête en plus de son effet calmant et diurétique. La camomille, enfin, calmante et digestive, apaise les douleurs dentaires : «Il suffit de mâchonner quelques-unes de ses corolles», précise le mensuel.
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