Une étude originale démontre clairement et pour la première fois que certains antirétroviraux ne sont pas présents dans les cellules lymphoïdes de l’intestin et des ganglions lymphatiques à des taux efficaces, même si dans la circulation, leur taux est suffisant pour bloquer le VIH. C’est pourquoi ces tissus sont devenus des réservoirs du VIH.
Courtney Fletcher (Université du Nebraska) et coll. montrent la présence d’une réplication virale et de taux insuffisants d’antirétroviraux dans les organes lymphoïdes de 12 patients VIH+, avec des outils biologiques : hybridation in situ pour identifier les ARN, signes histologiques de réplication, dosages des antirétroviraux.
Les résultats sont variables d’un patient à l’autre et sont reproductibles chez un même patient. Par exemple, chez un patient, on retrouve une antiprotéase à un taux thérapeutique, mais pas chez un autre.
Maintenant il faut comprendre ce qui se passe dans les organes lymphoïdes. Et trouver des moyens de surmonter ce problème, peut-être en travaillant sur les formes galéniques : forme liposomiale, nanoparticules ou autre, explique le Pr Lafeuillade.
« International Workshop on HIV Persistence, Reservoirs & Eradication Strategies », Sint Maarten.
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