Des spécialistes s'inquiètent

Deux syndicats transversaux de l'Umespe-Csmf s'inquiètent des conditions de la mise en place de la deuxième étape de la réforme de la classification commune des actes médicaux (Ccam) technique que discutent actuellement les partenaires conventionnels. Les Syndicats nationaux des médecins français spécialistes de l'appareil digestif (Synmad) et des spécialistes des maladies du coeur et des vaisseaux (Snsmcv) demandent que la nouvelle nomenclature n'entraîne aucun acte perdant et qu'il soit procédé à une réévaluation régulière du coût de la pratique et de la valeur du point de travail. Le Synmad rejette la proposition du département des actes médicaux et de l'Uncam qui «valorise les actes gagnants de 3millions d'euros, mais pénalise les actes de base que pratiquent tous les hépato- gastro-entérologues à hauteur de 6millions, entraînant une perte finale de 1,2% pour l'ensemble de ces praticiens». Le Snsmcv demande pour sa part aux syndicats représentatifs de «refuser énergiquement le lissage des actes et la mise à l'index sans concertation équilibrée de la cardiologie interventionnelle».