L’UNION NATIONALE des amis et familles de malades mentaux (Unafam)*, qui tient aujourd’hui et demain son XXXIXe congrès, plaide pour une prise en charge globale de la personne handicapée psychique.
«Il ne suffit pas d’aller chez le médecin», dit au « Quotidien » son président, Jean Canneva. Un partenariat est indispensable entre les soignants et les intervenants sociaux, dans le cadre de réseaux. «Il faut accompagner la consultation chez le généraliste.» A quoi serviraient des soins médicaux si une demande de logement, de ressources (AAH), voire de tutelle, restait sans réponse ? Et c’est à partir d’un bilan médical que le patient sera jugé apte à pouvoir se livrer à une activité culturelle, ou à un travail protégé ou en milieu ordinaire. De même, on ne traite pas la question du logement sans s’assurer de l’existence d’un pécule adhoc. «Tout est lié», il en va d’une chaîne de solidarité. Un partenariat des travailleurs sociaux, des offices de HLM, des maisons départementales des personnes handicapées, du corps médical, des services juridiques, du monde associatif et du milieu du travail, adapté à chaque pathologie, est un «impératif». Dans les Yvelines, un groupement de coopération fonctionne en ce sens grâce au Pr Marie-Christine Hardy-Bayle. A Grenoble, le Réseau handicap psychique de l’Isère (Réhpi) répond également aux recommandations de l’Unafam.
* Tél. 01.53.06.30.43.
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